James Guilbaud – Fondateur du média Sport+Eco

Introduction : le sport au cœur de la transition

Le sport a le pouvoir de transcender les frontières et d’unir des personnes du monde entier. Mais il devient de plus en plus essentiel de s’interroger sur l’impact environnemental de nos activités sportives.

Un média inspire. Il rend visibles les invisibles, dresse un état des lieux, met des mots sur la réalité, dans le but de faire bouger les choses, de provoquer des prises de conscience.
Ce média a pour ambition de changer notre manière de concevoir le sport et d’organiser des événements sportifs au Canada.

Derrière la passion, l’effort et les victoires… il y a aussi des déchets, des déplacements, de l’énergie consommée — autant d’éléments qui ont un impact important sur l’environnement.

Le sport et les athlètes inspirent et font rêver. C’est dans cet esprit que je réalise un rêve : celui d’inspirer à travers un média qui allie sport et environnement. Ce média s’appelle Sport+Eco.

Pourquoi un média spécifiquement sur le sport durable ?

Parce qu’il n’existe pas encore de média spécialisé dans la rencontre entre le sport et l’environnement. Et parce que l’industrie du sport au Canada est encore peu outillée et insuffisamment stimulée sur ces enjeux.

Ce média a pour vocation de donner une tribune au sport durable. C’est-à-dire aux pratiques écoresponsables mises en place lors d’événements sportifs, par des ligues ou même par des athlètes. Il se veut une source de référence au Canada pour tout ce qui touche à la durabilité et au sport. Un média positif, dont la mission est d’inspirer à travers des actions concrètes, sur le terrain et dans la société.

Les enjeux climatiques s’accélèrent, et le monde du sport a un rôle à jouer, des leviers à activer. D’ici 2050, le Canada se dirige vers une hausse de température de 2 °C, selon une étude récente d’Ouranos. (étude Ouranos). Ce qui a — et aura — des conséquences sur la bonne tenue des événements, la santé des athlètes et leurs performances.

De plus, « l’industrie médiatique a beaucoup évolué et surtout beaucoup diminué dans le sport », précise Jean-Francois Tremblay, Directeur de la section des Sports à La Presse. Ne laissant pas beaucoup de place aux bons coups notamment face aux enjeux environnementaux.

Mon ambition est de créer un lieu commun pour inspirer, informer, rassembler les acteurs de l’écosystème sportif et environnemental.

Je m’inspire notamment de médias comme Ecolosport, en France, fondé par Michael Ferrisi et Eddy Klemenczak, ou encore Global Sustainable Sport, au Royaume-Uni, dirigé par Mike Laflin. J’ai eu plusieurs échanges avec eux, et je suis de près leurs contenus. Ce sont des médias de très grande qualité, que je recommande fortement, mais l’un est très orienté vers international et l’autre vers l’Europe et la francophonie.

Je vois très rarement des initiatives du Canada alors que je relaie de nombreux contenus sur LinkedIn, toutes les semaines. Je trouve ça dommage. Alors je me suis dit qu’il nous fallait, nous aussi, un média positif, canadien, et tourné vers l’action. 

C’est comme ça que Sport+Eco est né. Un média pour les Canadiens, façonné par les Canadiens et pour les sensibiliser à prendre le meilleur virage écologique. 

Crédit photo Elizabeth Ménard.

Avons-nous besoin d’un autre média dans le sport ? 

Aujourd’hui, 90 % de l’industrie du sport au Canada estime qu’aucun média ne parle — ou très peu — d’écoresponsabilité dans le sport.

En tant que chargé de projet chez Tourisme Montréal, je suis plongé au cœur de l’industrie des événements sportifs au Canada. Mon contact quotidien avec les promoteurs, les fédérations, les bailleurs de fonds et les partenaires m’a permis de constater une tendance croissante : les bailleurs de fonds intègrent de plus en plus des critères d’évaluation liés à la durabilité et à la responsabilité. Cependant, les comités organisateur locaux (COL) manquent encore d’outils concrets pour être accompagnés efficacement et garantir des résultats tangibles.

Il existe bien des chartes de fédérations internationales en faveur d’un sport plus durable. Mais je m’interroge sur la portée réelle de ces actions, et surtout sur leur compréhension et leur appropriation par les fédérations nationales, voire provinciales.

Mon objectif est d’aider les COL à comprendre l’impact positif de ces initiatives et à les mettre concrètement en œuvre. J’ai également constaté que la majorité d’entre eux utilisent les mêmes installations sportives — ce qui représente un avantage important dans cette transition, car cela permet de mutualiser des expertises locales déjà existantes. Le problème, c’est que ces expertises ne sont pas toujours partagées… et ne profitent donc pas pleinement à l’ensemble de l’écosystème. On pourra observer quelques bonnes pratiques dans de futures articles. 

Par ailleurs, avec Elevent, nous avons mené une étude nationale sur le sport et l’environnement, adressée à l’ensemble du secteur sportif au Canada. Nous avons reçu plus de 50 réponses, et les résultats sont clairs :
👉 90 % des répondants affirment qu’aucun média ne valorise leurs initiatives écoresponsables ;
👉 90 % sont très favorables à la création d’un média dédié à ces sujets.

(Plus d’informations sur cette étude à venir.)

Ce que Sport+Eco veut apporter

Sport+Eco souhaite donner une tribune aux précurseurs du sport écoresponsable, pour que leurs initiatives puissent inspirer et bénéficier à d’autres qui souhaitent aussi passer à l’action.

Ce média se veut :
Positif, indépendant et engagé ;
Bilingue (français et anglais) – On va commencer en français, pour développer progressivement le contenu en anglais ;
Un blog vivant, avec des articles réguliers : portraits, outils, enquêtes, bonnes pratiques, innovations ;
Une plateforme humaine, qui place les organisateurs, athlètes, bénévoles et experts au cœur du récit ;
✅ Par la suite : des outils pratiques, des conférences, ainsi qu’un accompagnement personnalisé sur demande.

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Ce que vous y trouverez

  • Des histoires inspirantes : un tournoi junior qui a supprimé les bouteilles à usage unique.
  • Des conseils concrets : comment réduire les déchets dans une course populaire.
  • Des stratégies : le rôle des commanditaires dans la transition écologique.

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Qui suis-je ?

« Je m’appelle James Guilbaud, je travaille depuis plusieurs années dans l’industrie du sport et la transition écologique, au Canada.
Avec Sport+Eco, je veux faire le lien entre le sport, le tourisme, les villes et l’environnement. Ce n’est pas qu’un projet personnel, c’est un projet collectif.
Vous avez une initiative à partager ? Une question, une idée ? Écrivez-moi ! »

Voir mon profil LinkedIn – James Guilbaud

Conclusion : rejoignez le mouvement

Il est de plus que jamais nécessaire de réfléchir à l’impact environnemental de nos activités sportives et de l’événementiel. Il est donc crucial de façonner un avenir où le sport et l’environnement coexistent et se renforcent mutuellement. 

Le pouvoir du sport va bien au-delà de la performance, c’est un levier d’éducation, un pilier pour les générations futures, un moteur d’inspiration collective.

Il n’est pas trop tard et donc essentiel de mettre en place les bonnes pratiques dans l’industrie du sport afin de garantir un sport plus durable.

On a tous un rôle à jouer. Et on peut tous faire partie de la solution.

Bienvenue sur Sport+Eco.
Bienvenue dans le sport de demain.

Une réponse à « Pourquoi lancer Sport+Eco ? »

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